Cet été, les sous-bois de la forêt vosgienne ont connu d'étranges éclosions. Astres feuillus, cabane équilibriste, soleil ardoisier, chenille noisetière...
Etranges?
Et pourtant rien qui ne soit étranger au lieu, tout lui provient, directement, discrètement. Simples arrangements avec ce qui est déjà en présence, et en abondance.
Simple mobilisation d'un surcroit de matériau brut, si courant en ces lieux, à la recherche de la forme, de l'équilibre, de l'empilement qui, un instant, transforme le regard sur les lieux.
Dans les yeux des enfants, tout devient alors richesse, la forêt, mais aussi le ruisseau, les rives du lac, le jardin de mamie, etc., comme mine d'or de créations possibles, de tous les possibles, propres à l'énergie enfantine et à son émerveillement.
Une belle référence en la matière à consulter: Güthler A., Lacher K., 2009, Landart avec les enfants, Sète: La plage, 166 p.
C'est un excellent guide pour s'élancer avec des enfants, ou soi-même avec l'enfant qui sommeille en nous...